Récipiendaire du prix Mo Ibrahim (démocratie),
l’ex-dirigeant nigérien est honoré jeudi pour avoir favorisé l’intégration
économique
Ce jeudi, Mahamadou Issoufou, l’ex-président nigérien,
découvrira une statue à son effigie lors d’une cérémonie d’hommage organisée au
siège du secrétariat de la nouvelle zone de libre-échange continentale
africaine (Zlecaf), installé à Accra au Ghana depuis la fin de l’année
dernière. La cérémonie se déroulera en présence de son successeur Mohamed
Bazoum, de son homologue ghanéen, Nana Akufo-Addo, du dirigeant congolais Félix
Tshisekedi, président en exercice de l’Union africaine (UA), et du président de
la commission de l’UA, le tchadien Moussa Faki Mahamat.
Chargé par l’UA de promouvoir le processus d’intégration
économique africain, l’ex-président Issoufou a porté la Zlecaf, un projet
matérialisant la vision promue par les pères fondateurs de l’Organisation de
l’unité africaine (devenue l’UA). « C’est la première fois qu’un accord
continental a été négocié, ratifié et mis en œuvre en si peu de temps »,
explique une proche d’Issoufou. Les 54 Etats ont signé l’accord et 36 l’ont
déjà ratifiée, permettant son entrée en vigueur. La Zeclaf devrait doper le
commerce interafricain, grâce à un marché unique d’1,2 milliard de personnes
combiné à un PIB de 3 000 milliards de dollars, même s’il reste à lever de
nombreux obstacles, comme les barrières non tarifaires.
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