Ce salon consacré à nos compagnons à poils, à plumes, à écailles, à carapaces et à leurs univers fera en sorte de se mettre à la portée du plus grand nombre.
En prélude à l’évènement qui se tiendra les 17 et 18 novembre, les organisateurs en ont situé les enjeux, au cours d’une cérémonie publique.
C’est le Centre antirabique d’Abidjan-Cocody qui a abrité la cérémonie de lancement du 1er Salon des animaux de compagnie, le vendredi 1er juin, autour du thème « Vivre en harmonie avec nos animaux de compagnie ». Un Salon qui se tiendra les 17 et 18 novembre au Palais de la culture de Treichville, au dire de la commissaire générale, Dr Germaine Souaga et qui, au regard du contenu scientifique et des activités ludiques et/ou didactiques devrait mettre au cœur du débat les libertés fondamentales des animaux de compagnie.
L’évènement étant placé sous le parrainage du ministre des Ressources animales et halieutiques, Kobenan Kouassi Adjoumani qui était représenté au lancement, par Dr Vazoumana Méïté, son Directeur de cabinet. Qui voue en ce Salon, une lucarne de valorisation de la profession vétérinaire.
Il est revenu au Dr Privat Doua de (re) définir lesdites libertés, tout en invitant l’auditoire à se réapproprier l’acception d’animaux de compagnie. Selon le vétérinaire, en effet, on appelle animaux de compagnie tous les animaux élevés et entretenus par l'homme pour son agrément, en tant que compagnon de vie. En premier lieu, les chiens et les chats. Mais, aussi insoupçonnés que courants, il en existe diverses espèces, quadrupèdes, à plumes, reptiles, rongeurs… Au point même que des fauves et autres prédateurs intègrent ce qu’il est désormais convenu de baptiser « Nouveaux animaux de compagnie » (Nac).
En tout état de cause, pour les seconds mais surtout pour les premiers, les 5 libertés animales eu égard à celles édictées par les Nations-Unies, même si de nombreux propriétaires d'animaux de compagnie disent connaître les facteurs qui contribuent à rendre leur animal heureux, il est tout de même bon de le leur rappeler.
Ces libertés fondamentales doivent permettent non seulement aux animaux de survivre, mais également de s'épanouir. En vertu de ces libertés, énoncées pour la première fois en 1965 par l’Organisation mondiale de la santé animale, les propriétaires doivent : fournir une nutrition appropriée à leur animal.
Il est important de prévenir la faim et la soif en lui fournissant de l’eau fraîche et des aliments afin de lui assurer une bonne santé ; Offrir une socialisation appropriée à leur animal. Il faut lui donner la possibilité de passer du temps avec ou sans les membres de son espèce en fonction de ses besoins ; Procurer à leur animal un hébergement approprié et lui fournir un environnement approprié, qui comprend un abri et une aire de repos confortable ; Fournir des soins vétérinaires appropriés à leur animal. Il est impératif de favoriser l’absence de douleurs, de blessures ou de maladies par la prévention, un diagnostic et un traitement ; Permettre à son compagnon de manifester un comportement normal en lui fournissant suffisamment d’espace, des installations adéquates ainsi que les outils et les accessoires nécessaires.
Toutes choses qui font écho à la tenue du Salon d’Abidjan. cette plateforme de rencontres vise à présenter au grand public, les produits, les services et les conseils nécessaires pour vivre en harmonie avec les animaux de compagnie. Et à faire découvrir à tous un nouveau secteur plein d’opportunités. Durant ces deux journées, l’accompagnement des propriétaires et futurs propriétaires, le divertissement et l’émerveillement sont les maîtres-mots de ce salon entièrement dédié aux animaux qui partagent nos vies au quotidien, à domicile comme en ville.
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