Une assemblée générale ordinaire de l’Association nationale des producteurs de café - cacao de Côte d’Ivoire (ANAPROCI) a pris, mardi 25 mars 2024, une résolution pour demander la révision du système de commercialisation de ces deux produits, le jugeant peu favorable à ses membres.
« Les producteurs de café et de cacao, réunis au sein de (…) l’ANAPROCI, demandent le bilan du système de la commercialisation et une relecture des textes afin d’apporter les corrections nécessaires pour mieux les protéger », ont écrit les délégués de 23 régions productrices qui ont participé à cette assemblée générale ordinaire tenue à Daloa.
Selon le président du Conseil d’administration (PCA) de l’association, Kangah Koffi, le contexte actuelle de la commercialisation, marquée par une augmentation du prix de vente à l’usine, passé de 1000 à 1080 francs contre le maintien du prix d’achat bord champ à 1000 francs, et l’absence de textes permettant de dédommager les producteurs en cas de pertes avérées comme lors de la campagne 2016-2017 montrent à suffisance la nécessité de revisiter les textes qui régissent la commercialisation du binôme café –cacao.
Cette révision, qui ne saurait se faire sans qu’on ne fasse le bilan du système de commercialisation, permettra de « se poser les bonnes questions » et de proposer, en solution, de nouveaux textes qui seront plus protecteurs des intérêts des producteurs, a expliqué M. Kangah.
A afin de se prémunir contre les évolutions à la baisse de prix du café et du cacao sur le marché international, la Côte d’Ivoire a adopté ces dernières années un mode de vente par anticipation. Cependant, la hausse spectaculaire des prix ces dernières semaines suscite des critiques à l’égard de mode commercialisation qui empêche le producteur ivoirien de bénéficier de l’embellie.
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