Le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture, du Développement rural et des Productions vivrières, Kobenan Kouassi Adjoumani, a fustigé la remise en cause du prix du kilogramme de cacao, fixé à 1.500 FCFA, pour la campagne intermédiaire de commercialisation, affirmant qu’il n’y avait pas eu mieux dans le pays.
M. Adjoumani a fait cette précision, samedi 13 avril 2024, lors d’une cérémonie de distribution de kits agricoles à des producteurs du vivrier dans la région du Cavally à Guiglo (Ouest de la Côte d’Ivoire), dans le cadre du Programme de production alimentaire d’urgence de Côte d’Ivoire (2PAU-CI).
« Ceux qui bavardent aujourd’hui, qui disent que le prix du cacao n’est pas bon, mais ils oublient beaucoup de choses. Ils ont dirigé ce pays, mais c’est la première fois, dans sa jeune histoire, que le kilogramme de cacao payé aux producteurs est de 1.500 FCFA. C’est la première fois aussi que le kilogramme de cacao payé aux producteurs, pendant la campagne intermédiaire, est au-dessus du prix du kg de cacao, de la campagne principale », a affirmé le ministre d’Etat.
Selon lui, en Côte d’Ivoire, tout le cacao avait déjà été vendu par anticipation et qu’il n’y avait plus rien à vendre, le président Ouattara a pris sur lui, en demandant au conseil du café-cacao (CCC) de fixer le prix à 1.500 FCFA. Et ce, en raison des prix qui ont flambé sur le marché international. Le faisant, le chef de l’Etat a voulu que nous puissions essayer de soutenir les producteurs ivoiriens, exposés aux morsures de serpents, aux piqûres d’insectes et à toutes sortes de difficultés auxquelles s’ajoute la pénibilité du travail, que nous fixions à 1500 FCFA, le prix du kg de cacao de la campagne intermédiaire », a expliqué le ministre en charge de l’agriculture en Côte d’Ivoire.
«Chers parents, fils d’agriculteurs, de mémoire d’homme, c’est la première fois dans l’histoire, qu’un président de la République se préoccupe du quotidien de ses concitoyens et décide de faire de la distribution gratuite de kits agricoles. Cela vient en compensation de ce que vous aviez avec le cacao, le café, l’anarcade, l’hévéa et autres », a-t-il ajouté.
Selon le ministre, les 170 milliards de FCFA, coût total du projet 2PAU-CI, mis à disposition des cultivateurs ivoiriens, sont à taux nul et visent à la distribution gratuite d’intrants, de semences améliorées et à permettre de faire leurs champs.
« L’objectif étant d’amener les uns et les autres à faire de la diversification agricole, de sorte que quand tu es planteur d’hévéa, de cacao, de café, vous puissiez disposer de petites parcelles de terre que vous pouvez emblaver avec les produits vivriers pour avoir de la nourriture. C’est ça la sécurité alimentaire. Et surtout quand on a pu produire et qu’on est autosuffisant, dans tous les domaines concernés par le secteur agricole, qu’on n’a plus besoin de faire de l’importation de riz, on dit que l’on a atteint la souveraineté alimentaire », a conclu le premier responsable de l’agriculture ivoirienne.
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