Les travailleurs du secteur pétrolier, réunis au sein du Syndicat national des travailleurs des entreprises pétrolières de Côte d’Ivoire (Syntepci), ont entamé mercredi une grève de 72 heures pour exiger le droit des agents "bafoués" et l’application de toutes leurs revendications, dans un communiqué transmis à APA.
Le Syntepci "décrète à compter de ce mercredi 31 janvier 2018 une grève générale de 72 heures de tous les travailleurs membres du secteur du pétrole pour exiger le respect des droits des travailleurs bafoués et l’application de toutes leurs revendications", indique la note signée de son secrétaire exécutif, Jérémie N’guessan Wondjé.
Ce mot d’ordre du secteur du pétrole intervient après un préavis de grève du 3 novembre 2017, notifié au ministre de l’Emploi et de la protection sociale pour signifier "le refus de l’application du protocole d’accord de 2008" signé par Lybia Oil au profit de certains travailleurs partis depuis un an, mentionne la note.
L’organisation syndicale dénonce également une "violation de la liberté syndicale par (la société pétrolière) Klenzy et le refus de la réintégration des travailleurs dehors depuis huit mois" ainsi que "le non-respect de l’application sur le travail temporaire par les sociétés utilisatrices (Petroci, Schlumberger-Corlay".
Des syndicats de la Société nationale d’opérations pétrolières de Côte d’Ivoire (Petroci) avaient observé une grève "illimitée" en juillet 2017 pour dénoncer la "violation du code du travail" et exiger la mise en place d'un plan de sauvegarde de l'emploi en prévision de la restructuration de la société publique.
Un rassemblement des membres de l’organisation syndicale était prévu mercredi devant Lybia Oil, à Abidjan, à l’appel de M. Wondjé, secrétaire exécutif du Syntepci.
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