Il s’agit de manière générale, du suivi de la mise en œuvre du Programme national d’investissement agricole, 2ème génération (PNIA2, 2018-2025) et plus spécifiquement de la mise en œuvre du projet structurant des agropoles qui couvre tout le pays; de la Bourse des matières premières agricoles dont l’ouverture est prévue en avril; du projet de mécanisation accélérée de l’agriculture dont le lancement est prévu au prochain Salon international de l’agriculture et des ressources animales (SARA 2019, du 22 novembre au 1er décembre) avec la mise à disposition des filières de tracteurs.
Ces chantiers concernent également l’accélération de la mise en œuvre de la politique foncière rurale, maintenant que la loi sur le foncier rural a été modifiée, le cadre institutionnel réformé pour faciliter sa mise en œuvre et que les financements sont disponibles; le projet Soja en cours dont l’inauguration était prévue le week-end prochain; et le projet de réforme structurant du système de formation professionnelle agricole comportant des fermes du futur pour l’avènement d’une nouvelle génération de producteurs.
S’agissant des résultats obtenus, il dit préférer qu’on laisse les différents mandants, les producteurs, les acteurs du secteur agricole, les Ivoiriens et surtout l’histoire en juger. « Mais, pour que ce jugement soit objectif, il faudra, après s’être bien informé de ce qui a été accompli, se souvenir de l’état dans lequel nous avions trouvé le secteur au sortir de la longue crise militaro-politique que notre pays a connue… », a-t-il suggéré.
Sous Sangafowa Coulibaly, la Côte d’Ivoire a obtenu de bons résultats dans le secteur agricole. Le pays, classé depuis plus de deux ans comme première puissance agricole ouest-africaine, connaît une augmentation régulière des productions avec un taux moyen de croissance annuelle de 11,5% pour les cultures vivrières, faisant passer la production globale de vivriers de 12 millions de tonnes en 2011 à 18 millions de tonnes en 2017, soit une augmentation de 51% sur sept ans.
La sécurité alimentaire des populations s’est améliorée et le taux de pauvreté en milieu rural a enregistré une forte baisse passant de 62,5% en 2008 à 56,8% en 2015.
Une tendance qui devrait être renforcée et améliorée par la mise en œuvre du PNIA2, avec l’accent sur la transformation structurelle de l’agriculture.
Mamadou Sangafowa Coulibaly qui quitte le Gouvernement suite au remaniement du 04 septembre, après huit ans de présence continue sous le pouvoir du Président Alassane Ouattara, a exprimé sa gratitude à ce dernier pour la confiance placée en lui. Pour la même raison, il a également remercié le vice-président Daniel Kablan Duncan et le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, les partenaires techniques et financiers, ses anciens collaborateurs, et surtout les producteurs et l’ensemble des acteurs du secteur agricole.
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