Le gouvernement d’Amadou Gon Coulibaly est actuellement mis à rude épreuve vu que les résultats escomptés n’ont pas été atteints, à en croire La Lettre du Continent dans son Numéro 802 du mercredi 12 juin 2019.
Le bihebdomadaire a mis en lumière des failles dans la trésorerie survenues dans ces derniers mois dans l’exécution du budget 2019. Deux raisons expliquent cette défaillance : le fisc et la douane qui n’ont pas atteint leur objectif et les ministères sont obligés de réduire leur budget de fonctionnement de 25%.
Devant cet état de fait, le gouvernement ivoirien demande une dette de 200 à 250 millions d’Euros à la France, par le truchement de l’Agence Française de Développement (AFD) pour arriver à ses fins. Pourtant une précédente dette de 224 millions d’Euro demeure dans le cadre du contrat de désendettement et de développement (C2D).
La lettre du continent indique que la France n’est pas véritablement ‘’IN’’ mais craint un chantage de la part des autorités ivoiriennes. En effet, trois grands groupes français (Bouygues, Thales et Alstom) ont été cooptés pour le projet du train urbain qui depuis son inauguration en 2007 n’a toujours pas démarré.
Ce projet financé par la France coûtera 1,4 milliards d’Euro.
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