Les Ivoiriens de la Diaspora qui caressent le rêve d’avoir un toit dans leur pays n’ont plus de craintes avec la conjugaison des efforts de plusieurs structures étatiques et leurs partenaires en vue de créer des mécanismes d’accès à la propriété immobilière.
En effet, le projet CDC-CI Epargne Diaspora, dédié à accompagner les compatriotes ivoiriens à l’étranger dans leur volonté de contribuer au développement de leur pays, entre dans sa phase de concrétisation vendredi 2 octobre prochain. Après les accords de partenariat avec l’Association des fonctionnaires internationaux ivoiriens (AF2I) et Atlantique Assurance Vie (AAVIE), la CDC-CI, instrument stratégique pour le financement de l’économie ivoirienne, a vu l’adhésion de la BNI et d’Ecobank à son projet.
Ces deux institutions bancaires ont été choisies suite à un avis à manifestation d’intérêt en raison de leurs expériences et réseaux (panafricain pour Ecobank présente dans 33 pays africains et des représentations internationales), leur crédibilité et la digitalisation car le produit est digitalisé.
Paul Harry Aithnard, directeur général d’Ecobank CI salue la complémentarité des mandats des deux institutions tandis que Fadiga Youssouf, directeur général de la BNI se réjouit de cette passerelle crédible et efficace pour accéder au crédit immobilier à travers la CDC- CI.
Les deux institutions bancaires vont assurer le mécanisme financier d’accession à la propriété immobilière pour les Ivoiriens de la Diaspora, désireux d’investir dans leur pays.
Pour ce faire, il faudra, à travers la CDC-CI, ouvrir un compte épargne auprès de ces deux banques et choisir des promoteurs crédibles pour le financement du projet immobilier.
Pour Lassina Fofana, directeur général de la CDC-CI, ce nouveau produit qui a pour ambition de servir une solution idoine aux Ivoiriens de la Diaspora en vue de se constituer un capital dans des conditions favorables et préparer leur éventuel retour au pays, rencontrera un franc succès.
Pour rappel, la Côte d’Ivoire terre d’immigration est devenue terre d’émigration dans plusieurs pays dont la France avec 68.000 Ivoiriens en 2019 selon l’INSE français.
Ces Ivoiriens qui ont un niveau de vie relativement élevé avec un réel potentiel d’épargne ont à cœur l’acquisition d’une résidence chez eux en Côte d’Ivoire.
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