Randgold, compagnie minière qui exploite la mine d'or de Tongon et de plusieurs autres mines en Afrique centrale, au Mali et au Sénégal a décidé de fusionner ses activités avec une autre grosse pointure canadienne du secteur minier dénommée Barrick.
L'annonce de la fusion des deux structures a été faite le jeudi 25 octobre 2018 au cours d'une conférence de presse dans un grand hôtel au Plateau. « Nous sommes animés par une ambition d'offrir une rentabilité et une croissance durable », a signifié le PDG de Randgold, Mark Bristow. Au cours de cette conférence trimestrielle avec la presse, le premier responsable de Randgold a indiqué les motivations de cette fusion. « Nous sommes engagés vis à vis de la Côte d'Ivoire, une destination privilégiée. Nous allons vendre nos actifs en Australie pour nous consacrer à l'Afrique (Côte d'Ivoire, Sénégal, Mali, Zambie), l'Amérique du Nord (Alaska) et du Sud (Argentine) », a tenu à préciser Mark Bristow qui a rassuré qu'il demeure le PDG, malgré la fusion parce que Randgold détient 2/3 des actions.
Siaka Berté, responsable de Randgold-Afrique de l'ouest faisant le point des exploitations et autres explorations de l'entreprise, a annoncé de très bonnes perspectives quant aux activités de Randgold. Selon ce haut responsable, plusieurs prospections dans les régions de Boundiali et Mankono en Côte d'Ivoire, au Mali et au Sénégal révèlent un boom minéralier les jours à venir. Seulement, il déplore l'orpaillage clandestin avec son corollaire d'insécurité qui a déjà coûté la vie à plusieurs personnes dont un officier de la gendarmerie en Côte d'Ivoire.
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