Deux études portant sur la valorisation et le financement durable du secteur des déchets solides en Côte d'Ivoire dans le cadre du Projet d'assainissement et de résilience urbaine (Paru) ont été restituées le 3 juillet, au Plateau.
Menées par des consultants internationaux à la demande du ministère de l’Hydraulique, de l’Assainissement et de la Salubrité, deux études portant l’une sur la valorisation et l’autre sur le financement durable du secteur des déchets solides en Côte d’Ivoire, ont été restituées le 3 juillet 2024, au Plateau.
Ces études s’inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre du Projet d’assainissement et de résilience urbaine (Paru) appuyé financièrement par le groupe de la Banque mondiale.
« Ces études sont d’autant plus importantes qu’elles contribueront à l’atteinte de la soutenabilité financière du secteur. Je voudrais très sincèrement remercier le groupe de la Banque mondiale pour son appui constant et sa confiance en la Côte d’Ivoire. Et je voudrais également me féliciter de l’opportunité de cet atelier qui va permettre de doter le secteur des déchets d’outils de décision pour amorcer le chantier du recyclage et de la valorisation des déchets solides dans notre pays », s’est félicité le directeur de cabinet du ministère, Gildas Simy.
« Ces études sont d’autant plus importantes qu’elles contribueront à l’atteinte de la soutenabilité financière du secteur. Je voudrais très sincèrement remercier le groupe de la Banque mondiale pour son appui constant et sa confiance en la Côte d’Ivoire. Et je voudrais également me féliciter de l’opportunité de cet atelier qui va permettre de doter le secteur des déchets d’outils de décision pour amorcer le chantier du recyclage et de la valorisation des déchets solides dans notre pays », s’est félicité le directeur de cabinet du ministère, Gildas Simy.
A en croire le coordonnateur du Paru, Lazeni Ouattara, ce sont trois centres d’enfouissement technique ainsi que des centres de transfert et de tri qui seront construits dans une dizaine de localités de la Côte d’Ivoire grâce à l’appui de la Banque mondiale dans le cadre du Paru.
Cet appui de l’institution financière internationale est évalué à 124 millions de dollars, soit environ 75 milliards de FCfa. « Cette composante permettra à l’Etat de disposer des infrastructures modernes de gestion des déchets, notamment à Abidjan et dans une dizaine de localités à l’intérieur du pays. A savoir, l’intercommunalité du Centre qui regroupe Yamoussoukro, Toumodi, Tiébissou, Djébonoua et Bouaké, et l’intercommunalité du Nord qui regroupe Korhogo, Sinématiali, Ferkessédougou et Ouangolodougou. Ces infrastructures devront être livrées d’ici 12 mois et l’exploitation va immédiatement débuter », a-t-il indiqué.
Pour assurer la durabilité de ces infrastructures et la soutenabilité de ces investissements, et globalement de la politique de salubrité, a indiqué Lazeni Ouattara, « il était important de mener ces études afin de voir où est-ce que la politique peut être soutenable tant financièrement que techniquement ».
Et d’ajouter : « l’étude a aussi permis d’identifier les filières viables de valorisation. Je rappelle que le district d’Abidjan à lui seul produit près de 5000 tonnes de déchets par jour dont 60% de fermentescible, 30% de matières recyclables et donc il y a un potentiel valorisable qui est très important. Il ne serait pas viable de continuer à enfouir tous les déchets. Il faut aller vers la valorisation et le recyclage qui permettront d’assurer une certaine longévité aux centres d’enfouissement, de créer des emplois pour nos jeunes et de contribuer à la réduction de la contribution du secteur des déchets au changement climatique ».
Cet appui de l’institution financière internationale est évalué à 124 millions de dollars, soit environ 75 milliards de FCfa. « Cette composante permettra à l’Etat de disposer des infrastructures modernes de gestion des déchets, notamment à Abidjan et dans une dizaine de localités à l’intérieur du pays. A savoir, l’intercommunalité du Centre qui regroupe Yamoussoukro, Toumodi, Tiébissou, Djébonoua et Bouaké, et l’intercommunalité du Nord qui regroupe Korhogo, Sinématiali, Ferkessédougou et Ouangolodougou. Ces infrastructures devront être livrées d’ici 12 mois et l’exploitation va immédiatement débuter », a-t-il indiqué.
Pour assurer la durabilité de ces infrastructures et la soutenabilité de ces investissements, et globalement de la politique de salubrité, a indiqué Lazeni Ouattara, « il était important de mener ces études afin de voir où est-ce que la politique peut être soutenable tant financièrement que techniquement ».
Et d’ajouter : « l’étude a aussi permis d’identifier les filières viables de valorisation. Je rappelle que le district d’Abidjan à lui seul produit près de 5000 tonnes de déchets par jour dont 60% de fermentescible, 30% de matières recyclables et donc il y a un potentiel valorisable qui est très important. Il ne serait pas viable de continuer à enfouir tous les déchets. Il faut aller vers la valorisation et le recyclage qui permettront d’assurer une certaine longévité aux centres d’enfouissement, de créer des emplois pour nos jeunes et de contribuer à la réduction de la contribution du secteur des déchets au changement climatique ».
Vivien Deparday, spécialiste principal en développement urbain à la Banque mondiale en charge du projet Paru, a salué les efforts de la Côte d’Ivoire et assuré les autorités ivoiriennes de l’appui de la Banque mondiale.
« Il y a déjà un petit écosystème de valorisation des déchets et c’est très bien. L’idée à présent est de voir comment mettre cela à l’échelle en appuyant les acteurs, mais aussi en systématisant la séparation des déchets à la source pour que cela soit plus facile à valoriser. Il est aussi question de soutenir le financement de cette filière de sorte à la rendre durable », a-t-il indiqué.
Gildas Simy a précisé que la modernisation de la chaîne opérationnelle de gestion des déchets solides fait partie des principaux axes de la politique nationale de la salubrité, de même que la promotion de l’économie circulaire à travers l’intégration du tri, de la valorisation et du recyclage des déchets solides.
« Il y a déjà un petit écosystème de valorisation des déchets et c’est très bien. L’idée à présent est de voir comment mettre cela à l’échelle en appuyant les acteurs, mais aussi en systématisant la séparation des déchets à la source pour que cela soit plus facile à valoriser. Il est aussi question de soutenir le financement de cette filière de sorte à la rendre durable », a-t-il indiqué.
Gildas Simy a précisé que la modernisation de la chaîne opérationnelle de gestion des déchets solides fait partie des principaux axes de la politique nationale de la salubrité, de même que la promotion de l’économie circulaire à travers l’intégration du tri, de la valorisation et du recyclage des déchets solides.
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