e presque dessus. C’est le va et vient des travailleurs, des consignataires et autres transitaires. Des piles de dossiers en main, on les voit aller et venir dans tous les sens. Qui pour obtenir un cachet et une signature ici, qui pour retirer un document là. Chacun est affairé...
De même, la plateforme était relativement animée. A la mi-journée, hier, on y a dénombré une soixantaine de véhicules, toutes catégories confondues, pour la visite technique et la pose de plaque d’immatriculation. De nombreux véhicules stationnés dans la cour meublent le décor. Le paysage est dynamique. Selon un transitaire bien connu du milieu, la veille ces services de Côte d’Ivoire Logistique ont traité plus de 250 véhicules. « Ce n’est certes pas l’affluence des grands jours mais, comparé aux deux derniers mois, on peut dire que ça va », a-t-il commenté. Mais, pour lui, la grande sérénité n’est pas encore de mise. « Ils travaillent la peur au ventre. On ne sait pas ce qui va se passer demain. Ils sont à leur poste et donnent le meilleur d’eux. Ça va aller », s’est-il montré optimiste.
Par ailleurs, nos sources ont fait savoir qu’au guichet du ministère du Commerce, des centaines de demandes sont rejetées. «Tous les dossiers sur les connaissements desquels la date d’embarquement des véhicules est au-delà du 1er juillet 2018 sont systématiquement rejetés. Le connaissement est un contrat entre un client et l’armateur. Et sur ce document, on marque la date d’embarquement du véhicule. Le décret limitant l’âge des véhicules d’occasion importés, frappe les marchandises embarquées à partir du 1er juillet 2018 », a expliqué notre interlocuteur.
Des transitaires que nous avons rencontrés au Gua, ont fait savoir que cette mesure est, pour eux, un goulot d’étranglement. Ils ont soutenu qu’ils ne se laisseront pas faire, et ont annoncé des actions, les jours à venir.
Rappelons que l’âge limite des véhicules automobiles d’occasion importés, affectés au transport public de personnes ou de marchandises, est fixé à cinq ans pour les taxis; sept ans pour les minicars de 9 à 34 places. De même, la limite est de sept ans pour les camionnettes jusqu’à 5 tonnes, dix ans pour les cars de plus de 34 places, dix ans pour les camions de 5 à 10 tonnes et dix ans pour les camions de plus de 10 tonnes. L’âge limite des véhicules de tourisme d’occasion importés est fixé à cinq ans. Ceci, à compter de la date de leur première mise en circulation à l’étranger.
0 Commentaires
Participer à la Discussion
Commentez cet article