De fait, un avis du gouvernement adressé, depuis le 15 octobre, aux importateurs et exportateurs de produits vivriers liste vingt produits, parmi lesquels les racines et tubercules (manioc et igname), les céréales (riz, maïs, mil, sorgho et fonio), les oléagineux (graine de palme), fruits et légumes (banane plantain, aubergine, piment, gombo et tomate).
Les produits dérivés suivants, sont, également , concernés par la mesure gouvernementale. Il s'agit de l'attiéké (la semoule de manioc), la cosette de manioc, la pâte de manioc, la poudre de piment, la poudre de gombo et la poudre de maïs.
L'avis est co-signé du ministre d'Etat, ministre de l’Agriculture, du développement rural et des productions vivrières, Kobenan Kouassi Adjoumani, du ministre du commerce et de l’industrie, Souleymane Diarrassouba, et du ministre des finances et du budget, Adama Coulibaly.
La mesure prend appui sur un décret de 2022 qui institue une autorisation préalable à l’exportation de tout produit vivrier, le texte justifie cette nouvelle mesure par ''la sécurité alimentaire des populations vivant en Côte d’Ivoire'' et promet des sanctions aux ''contrevenants."
C'est, la deuxième fois que le pays connaît pareille suspension temporaire, cette année. La première intervenue le 23 janvier 2024 avait été levée le 22 février suivant.
Le ministre de la Communication, Amadou Coulibaly, porte-parole du gouvernement, avait justifié à la presse cette première suspension par "la spéculation sur les produits vivriers qui sont souvent achetés bord champ à vil prix au profit de marchés régionaux où ils sont vendus à prix d'or".
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