Les chefs d’Etat et chefs de gouvernement de l’Union africaine (UA) ont planché sur les réformes de l’organisation dont son financement lors du 29e sommet ordinaire, hier lundi à Addis-Abeba. Dans une interview à RFI, l’économiste Bissau-Guinéen Carlos Lopes, membre du comité de réforme de l'Union africaine piloté par le président rwandais Paul Kagamé, a dit son optimisme face à la solution trouvée par les dirigeants.
« Je pense que l’Union africaine a trouvé la formule. 0,2% sur le tarif Des importations du continent permettent d’avoir même plus que ce dont a besoin dans l’union Africaine. Ceci dit, il y a un certain nombre de trépidations, de difficultés qui sont liés au fait que, techniquement, pour n’importe quelle mesure tarifaire, il y a des éléments de négociations commerciales, il y a aussi des éléments de cadre juridique national. Il y a certains pays qui évoquent que leur constitution ne permet pas telle chose, d’autres qui pensent que l’OMC pourrait constituer un obstacle. Nous avons passé en revue l’ensemble de ces difficultés et nous estimons qu’elles sont toutes gérables. Bien sûr, ça va prendre du temps jusqu’à ce que tout le monde soit confortable… », a affirmé Carlos Lopes.
Selon lui, dix pays sont complètement prêts et une douzaine de pays additionnels sont sur la route. « Je pense qu’on a mis la machine en marche. Si on arrive avant la fin de l’année à avoir tous les pays africains qui sont déjà dans ce mouvement, je pense que le pari sera gagné », dit-il.
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