Le ministre des Finances et du Budget, Adama Coulibaly, a déclaré que la dette ivoirienne est bien “gérée et maîtrisées”, lors de la présentation du 14ème rapport de la Banque mondiale sur l’économie ivoirienne intitulé “Vers une économie durable : stratégies de financement pour la Côte d’Ivoire face au changement climatique”.
“Je crois que le débat sur la dette doit être définitivement clos maintenant. Le principal auteur du rapport et membre du département macroéconomie, commerce et investissement de la Banque mondiale en Côte d’Ivoire, Hermann Yohou Djédjé a dit que la dette est soutenable. (…) Je puis vous confirmer, en effet, notre propre analyse de viabilité de la dette montre que nous n’avons vraiment pas de problème de dette. La dette est bien gérée et bien maîtrisée. Il faudrait qu’à ce niveau que le débat soit définitivement clos”, a déclaré le ministre.
Adama Coulibaly faisait allusion à la directrice des Opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire, le Bénin, la Guinée, et le Togo, Marie Chantal Uwanyiligira, qui a qualifié la dette ivoirienne de “modérée”, ainsi qu’au principal auteur du rapport et membre du département macroéconomie, commerce et investissement de la Banque mondiale en Côte d’Ivoire, Hermann Yohou Djédjé qui a affirmé que la dette ivoirienne est “soutenue”.
En 2023, selon le rapport de la Banque mondiale, le stock total de la dette publique de la Côte d’Ivoire incluant la dette rétrocédée et celle garantie par l’État, s’élève à 59,1 % du PIB contre 58,1 % en 2022.
De ce montant, la dette extérieure représente 36,9 % du PIB et la dette intérieure 22,2 %. La dette des entreprises publiques correspond à 2,0 % du PIB, dont 1,3 % bénéficie d’une garantie de l’État.
Selon le nouveau rapport sur l’économie, « la Côte d’Ivoire demeure robuste, avec des perspectives positives à court et à long termes ». Cependant, des risques subsistent, notamment liés au changement climatique et à la fragilité économique. Le gouvernement doit adresser ces défis pour atteindre son objectif de réduction de la pauvreté à 20 % d’ici 2030.
Cette présentation du rapport a été présidée par la ministre de l’Economie, du Plan et du Développement, Nialé Kaba, en présence du ministre de la Communication, Amadou Coulibaly et de celle en charge de la Culture et de la Francophonie, Françoise Remarck, d’autorités coutumières et de partenaires au développement.
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