« L’engagement du président Alassane Ouattara, est de faire en sorte que les producteurs de cacao, perçoivent 60% des prix CAF (coût, assurance, fret) de leurs produits », a déclaré le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, également ministre de la communication.
Il a été interrogé sur la polémique qui entourne la fixation du prix du cacao, quelques jours avant l’ouverture de la campagne de commercialisation de ce produit agricole.
« Nous n’avons pas le même système de vente (ndlr que les autres). Nous avons un système stabilisé. Et, au nom de cette stabilité, tous les chocs sont amortis », a expliqué M. Coulibaly, en réponse aux propositions de fixation de coûts du cacao bord champ à 3000 ou 3500 FCFA, en comparaison des prix pratiqués au Ghana voisin ou au Cameroun, deux autres grands producteurs de cette culture de rente.
« Quand je dis tous les chocs, il s’agit des baisses, qui font qu’il ne peut y avoir des répercussions directes sur nos producteurs mais, il y a aussi les hausses. Les hausses permettent de préparer les baisses éventuelles », a ajouté le porte-parole du gouvernement.
La Côte d'Ivoire est le premier producteur mondial de cacao avec 40% de la production mondiale. Ce secteur représente 10% du PIB du pays et emploie plus de sept millions de personnes.
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