Le ministre de l’Economie et des Finances, Adama Koné a réaffirmé lundi, à Abidjan, la volonté du Gouvernement ivoirien d’améliorer l’environnement des affaires et de mieux se positionner dans le classement du Doing Business, du groupe de la Banque mondiale.
Le ministre intervenait à l’ouverture de l’atelier de lancement des projets informatiques, organisé à la Maison de l’entreprise au plateau par le Centre de promotion des investissements en Côte d’Ivoire (CEPICI), en vue de la dématérialisation des procédures administratives.
Selon lui, l’objectif de faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent avec le secteur privé comme fer de lance de la croissance économique, rend nécessaire l’amélioration de l’environnement des affaires à travers notamment la dématérialisation des procédures administratives et l’utilisation des technologies de l’information et de la communication (NTIC) dans ces procédures.
Ainsi, cet atelier qui porte sur 20 projets de reformes informatiques sur un agenda de 62 projets, permettra aux différents prestataires choisis d’offrir un ensemble de solutions qui permettent de dématérialiser les services à partir de système performants, bâtis selon les règles et standards internationalement reconnus qui satisfont aux besoins des usagers et investisseurs publics et de l’administration, a défini le directeur général du CEPICI, Esmel Essis Emmanuel.
Ces projets « novateurs qui vont révolutionner l’environnement des affaires », selon le directeur, permettront d’offrir aux entreprises des actes et services publics de qualité, un accès rapide et à moindre coût, de rationaliser les services à offrir à l’investisseur en vue de réduire significativement le taux d’erreurs élevés, de limiter le fait des interactions physiques entre le personnel de l’administration et les usagers et enfin de créer une meilleure synergie d’actions et de partage de l’information entre les administrations.
Classée en 2013, 177 ème pays sur 190, la Côte d’Ivoire a gagné 35 rangs et occupe la 142e place en 2016, selon les indicateurs du Doing Business. Elle s’est positionnée successivement en 2015 et 2016 dans le Top 10 des pays réformateurs au monde, relève-t-on.
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