Les échanges de biens et de services de la Côte d'Ivoire avec le reste du monde soldés par un excédent de 329 milliards FCFA en 2020.
C’est ce qui ressort globalement de l’analyse des principaux résultats des comptes extérieurs de la Côte d’Ivoire, au titre de l’année 2020, produits par la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (Bceao).
L’information a été révélée au cours d’une cérémonie le vendredi 17 décembre 2021 à Abidjan-Plateau.
Ce rapport a également révélé que le solde global de la balance des paiements 2020 est ressorti excédentaire de 607 milliards de F Cfa et permis de consolider les avoirs nets extérieurs. Ce, malgré l’aggravation du déficit structurel des services et un solde courant de la balance des paiements déficitaire de 1 136,4 milliards de F Cfa en 2020.
Après avoir salué cette performance du pays, le ministre de l’Économie et des Finances ivoirien, Adama Coulibaly a formulé quelques observations. Selon lui, il est nécessaire de poursuivre les efforts sectoriels en vue d’améliorer le solde courant de la balance des paiements et l’attractivité des capitaux privés étrangers nécessaires au financement durable des besoins de l’économie nationale. Il a également soutenu la forte dépendance de l’équilibre de la balance des paiements de l’agriculture d’exportation, soumise aux aléas climatiques et aux chocs exogènes sur les cours internationaux des matières premières agricoles, énergétiques et minières. Aussi a-t-il fait des observations sur le déficit structurel important au niveau des services et des revenus, notamment le fret international et les envois de fonds des travailleurs à l’étranger.
À en croire le ministre en charge de l’Économie, les préoccupations citées ci-dessus doivent figurer au centre des échanges afin de garantir la viabilité des comptes extérieurs de la Côte d’Ivoire.
Aux dires du ministre de l’Économie, la balance des paiements demeure l’un des instruments privilégiés de mesure de la bonne santé de l’économie d’un pays ou d’une zone monétaire donnée, à l’instar de l’Umoa. L’analyse pertinente de ces données statistiques permet aux décideurs de faire des choix éclairés de politiques économiques et financières, d’anticiper et de réagir avec célérité et efficacité, face aux changements structurels et aux évolutions conjoncturelles de l’environnement économique national, régional et international.
Le directeur national de la Bceao, Chalouho COULIBALY s’est quant à lui félicité de la forte implication des entreprises enquêtées. Le taux de réponse aux questionnaires est ressorti à 91,4% cette année, contre 88,1% l’an dernier, malgré la crise sanitaire.
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