La ministre de la Femme, de la Famille Protection et de l’Enfant, Bakayoko Ly Ramata a condamné, vendredi, lors d’une audience, l’agression physique à l'aide d'une arme à feu d’une jeune dame du nom de Kouakou Diane Pélagie à Samatiguila.
« C’est un acte criminel et nous ne pouvons tolérer cela. Nous sommes là pour protéger les populations. Notre armée est républicaine et ces mauvais grains doivent être extirpés », a condamné la ministre Ly Ramata, instruisant la Direction du comité national de lutte contre les violences faites aux femmes et aux enfants (CNLVFE) de saisir les juridictions compétentes pour que « justice soit rendue »
Kouakou Diane a déclaré avoir été victime d’agression dans la nuit du 7 septembre, par un élément de la Brigade de Gendarmerie de Samatiguila qui l’aurait brutalisée avec une arme à feu, lui tirant dessus pour assouvir son désir sexuel.
Selon le certificat qu’elle a présenté à la direction CNLVFE, elle présentait de multiples égratignures au visage, au cou, sur le thorax et sur les membres supérieurs. Mais également des plaies au niveau de l’annuaire, du majeur et de l’index à la main gauche sans compter celles du basithoracique droite correspondant à l’orifice d’entrée des balles.
Saisissant le CNLVFE, le secrétaire de direction à la préfecture de Samatiguila, Kouakou Diane, a souhaité que le ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant lui apporte une assistance pour sa prise en charge médicale et lui accorde une protection parce que harcelée par certains gendarmes.
Séance tenante, la ministre Ly Ramata a, non seulement, apporté un appui financier pour la prise en charge médicale de la victime mais également souhaité que son dossier soit transmis manu-militari au tribunal militaire. Elle a félicité l'Association de Soutien à l'Autopromotion Sanitaire et Urbaine (ASAPSU) pour son assistance.
En 2016, ce sont au total 578 cas de violences physiques faites aux femmes (attouchements, viols…) qui ont été identifiés en Côte d’Ivoire, a-t-on appris.
Economie
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