
Suite à son adhésion au Partenariat pour un gouvernement ouvert (Pgo) initiative de l’ambassade de Grande Bretagne, permettant d’évaluer le niveau de transparence dans le système de passation des marchés publics, la Côte d’Ivoire s’est résolue à renforcer la bonne gouvernance et la gestion des affaires publiques. D’où l’organisation, le jeudi 24 novembre, à Abidjan-Plateau, de l’atelier de validation de l’étude sur la transparence et la redevabilité dans la passation des marchés publics dans le pays.
Reconnaissante de l’engagement du gouvernent à lutter contre la mauvaise gouvernance et la corruption, à travers les performances lutter dans le Millenium challenge corporation et d’autres initiatives, l’ambassadrice de la Grande Bretagne en Côte d’Ivoire, Se Mme Josephine Gauld, a réitéré le soutien de la Grande Bretagne à la Côte d’Ivoire pour améliorer la gestion des affaires publiques et lutter contre les pratiques non transparentes.
« Ce soutien s’est manifesté dans le cadre du Partenariat pour un gouvernement ouvert et se poursuit aujourd’hui avec cette étude diligentée à l’Open contracting partnership, dont le but vise essentiellement à évaluer le degré de transparence des marchés publics en Côte d’Ivoire en Côte d’Ivoire, identifier les opportunités et les défis, faire des recommandations, mais aussi et surtout déterminer les conditions dans lesquelles la norme de données mondiales et non propriétaire, le standard de données Ocp pourraient être mise en œuvre en Côte d’Ivoire », a fait remarquer l’ambassadrice.
Cet atelier qui a réuni les ministères, la société civile, le secteur privé, les représentations des corps diplomatique, a été présidé par le Secrétaire générale de la Haute autorité pour la gouvernance, Yves Yao Kouamé, représentant Seydou Elimane Diarra. Il affirme que les outils financiers d’investissement public sont de plus en plus orientés vers les pays qui réalisent de bonnes performances, en matière de bonne gouvernance et de lutte contre la corruption. Et, « c’est dans cette perspective, la Côte d’Ivoire a mis en place un outil juridique et institutionnel de prévention et de lutte contre la corruption à travers l’ordonnance 2013-660 20 septembre 2013 relative à la prévention et la lutte contre la corruption », avance-t-il.
Annonçant le passage au vert de la plupart des indicateurs de bonne gouvernance du pays, passant de 23% en 2011 à 67% en 2015), grâce au Mcc, le représentant de la Haute autorité a indiqué que la stratégie nationale de prévention et de lutte contre la corruption s’articule autour de quatre piliers : La transparence, la responsabilité, la sensibilisation et la répression. Aussi, poursuit-il, les 4 piliers sont orientés autour de 18 axes stratégiques. Dont, entre autres, la déclaration du patrimoine, la gestion du conflit d’intérêt, une plus grande transparence dans la gestion des marchés publics, la transparence dans les engagements entre l’Etat et le public, la transparence dans le secteur privé etc.
0 Commentaires
Participer à la Discussion
Commentez cet article