Démarré le 19 novembre dernier, le Salon de l’épargne, de l’investissement
et du patrimoine (SEIP) a pris fin hier mercredi au Sofitel Hôtel Ivoire. Avant
la cérémonie de clôture, Laetitia N’cho Traoré, promotrice de l’événement, a
tenu un point de presse en compagnie du Directeur général d’Ecobank, Paul-Harry
Athnard, pour faire le bilan de cette 2e édition du SEIP.
Il en ressort que le présent Salon a enregistré 2900
participants, soit quasiment le double de la précédente édition.
« Durant c’est deux jours, nous avons enregistré la présence de 2900
personnes qui ont pris part à 14 plénières et master class. Cela fait le double
de la première édition où nous avons enregistré à peu près 1500 participants.
Comme on le voit, le Salon grandit », s’est-elle félicité.
Pour Laetitia N’cho, ce nombre élevé de participants est le
signe de ce que « la question de l'épargne intéresse tout le monde et touche
toutes les couches sociales ».
Justement, selon Paul-Harry Athnard, la mission du SEIP est
de stimuler beaucoup plus d’Ivoiriens à l’épargne à travers le digital.
« Tous les thèmes de ce Salon ont tourné autour de la
démocratisation de l’épargne. Et ce qui favorise la démocratisation c’est le
digital. Aujourd’hui, le téléphone est ce qu'il y a de plus démocratique pour
l'épargne. Car à partir de son téléphone on est capable d'ouvrir un compte
épargné. C'est un peu ça le sens du Salon et nous partons satisfaits »,
s’est-il réjoui.
Par voie de conséquence, le Directeur général d’Ecobank a
confié que la croissance de l’épargne aura inéluctablement une incidence
positive sur les prêts bancaires.
« Plus l’épargne
sera démocratisée, plus les prêts seront aussi démocratisés. C’est-à-dire plus
les Ivoiriens vont épargner, plus les banques feront des prêts »,
a-t-il fait savoir.
A cet égard, M. Athnard a promis que sa banque financera des
entreprises détenues par les femmes.
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