Les autorités aéroportuaires sont en ce moment secouées par
la mort de l’élève Ani Guibahi Laurent Barthélémy dans le train d’atterrissage
d’un vol d’Air France en provenance de l’aéroport Félix Houphouët-Boigny. Face
aux inquiétudes du point de vue sécuritaire que suscite ce drame, le Directeur
général de l’Autorité nationale de l’aviation civile (Anac), Sinaly Silué, s’est
voulu rassurant ce mercredi 15 janvier lors d’un point de presse au sein de son
entreprise.
« Je tiens à vous rassurer que la sécurité de notre aéroport est l’une
des plus sûres en Afrique. Nous avons eu des certifications délivrées par des
cabinets de renom », a-t-il assuré.
Toutefois, M. Silué a reconnu qu’il y a encore des efforts à
faire du fait qu’un adolescent ait pu déjouer tout le dispositif sécuritaire
pour se retrouver dans le train d’atterrissage d’un avion. D’où la décision de
déguerpir les populations installées aux abords de la zone aéroportuaire.
« Il faut délimiter un périmètre de sécurité autour de la zone
aéroportuaire. Ce sera une bande de sécurité de 200 m. Les déguerpissements démarrent
le 20 juillet. Cette action sera menée dans l’intérêt des populations
elles-mêmes et de la zone aéroportuaire. C’est donc une nécessité absolue »,
s’est-il montré intransigeant.
Pour le Directeur de cabinet du ministre des transports, Ahmed Diomandé, « ce
n'est pas une mesure nouvelle. Les populations se sont installées sur un
domaine qui appartient à l'État. Maintes fois nous les avons informées qu’elles
s'y sont installées de façon illicite et qu'elles seront obligées de partir
d'un moment à l'autre ».
Et de préciser : « Le gouvernement n’est pas sans cœur. Les
familles seront relocalisées sur d’autres sites ».
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