Elle est l’oeuvre du groupe Cerco, selon sa vision »une école, un incubateur, une usine ». La pose de la première pierre de l’usine, jeudi 26 mars, a donné lieu à une cérémonie rehaussée par la présence du ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique.
En parallèle avec la grève dans les universités, Gnamien Konan a salué la vision du groupe Cerco. « Il faut donner du crédit à la formation ; qu’on augmente le taux d’employabilité des étudiants. Une école, un incubateur, une école ; c’est le système qu’il nous faut. L’école, c’est fini. A la fin de chaque Ufr (Unité de formation de recherche), il doit y avoir un incubateur « , a affirmé le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique.
Il n’a pas caché son afro-scepticisme, au regard des réalités de l’école en Afrique, de façon générale, et de la Côte d’Ivoire en particulier, où les universités accueillent 65 mille étudiants au lieu de 17 mille. Mais, depuis un moment, sa vision des choses a changé, notamment par le travail abattu par des jeunes tel le président directeur général du groupe Cerco, Dr Alain Capo-Chichi. " L’Afrique va finalement s’en sortir car nous sommes obligés de trouver des solutions " , s’est convaincu Gnamien Konan après avoir vu les œuvres (porte-clés électroniques, fontaines électroniques, serveurs d’informations en langue locale) réalisées par les étudiants.
Pour atteindre cet objectif, le ministre a indiqué que « les établissements doivent s’engager à trouver du travail, à défaut un stage à l’étudiant, qu’il reçoit à la fin de sa formation, sinon ils doivent fermer ».
Car, argue-t-il, « les étudiants ne peuvent pas payer pour être formés à ne rien faire. On ne peut plus former pour former « .
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