Le corps sans vie d’un individu, découvert par des passants, sur la piste d’accès au village de Pêkaha, au Sud-ouest de la ville de Niakara (Centre-nord, région du Hambol), reste introuvable par les services techniques de la mairie et la brigade de gendarmerie de la localité, a appris l’AIP sur place ce jeudi.
Des motocyclistes en circulation sur la piste reliant les villages de Pêkaha et Kafiné à la ville de Niakara ont découvert dans la matinée de mardi 1er décembre 2020, le corps inanimé et sans vie d’un homme.
Ces motocyclistes ont informé alors le service technique de la mairie de Niakara qui, à son tour, saisit aussitôt la brigade de gendarmerie locale pour les démarches juridico-administratives inhérentes à cette découverte macabre avant toute éventuelle inhumation.
“Nous sommes arrivés sur les lieux avec des éléments de la brigade de gendarmerie de Niakara, mais malheureusement le corps avait disparu et les recherches destinées à retrouver le cadavre demeurent encore vaines”, a déclaré à l’AIP un agent du service technique de la mairie de Niakara.
Si certains habitants de la ville pensent à une action furtive des parents du défunt destinée à les soustraire des “interrogatoires des forces de l’ordre et autres courses administratives pour l’accès au corps”, d’autres personnes, à l’instar de Yéboulman Touré Zéphirin, évoquent, en revanche, “un enlèvement du cadavre pour des rites sacrificiels mystérieux”.
” Aujourd’hui, certains individus sont constamment en quête des parties du corps humain pour des pratiques aussi inhumaines qu’insensées qui choquent l’entendement de tout homme normal”, a soutenu Yéboulman Touré (60 ans), ex-employé d’un service privé des pompes funèbres dans une localité au Sud de la Côte d’Ivoire, à la retraite à Niakara.
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