Des parents auraient tenté d’amadouer des clubs et des footballeurs via les réseaux sociaux en utilisant la prétendue maladie de leur fils, selon RMC.
Des clubs de Ligue 2 et de National 1 dénoncent une supercherie. D'après RMC Sport, des parents auraient utilisé la prétendue maladie de leur enfant pour obtenir gratuitement des maillots de joueurs.
Des community managers d'équipes de football se sont rendu compte du stratagème sur les réseaux sociaux. Sur une vidéo envoyée au club de Bourg Péronnas, le petit garçon est un certain Lucas atteint de leucémie…
Pourtant, le club de Quevilly-Rouen a reçu une demande de cette même famille, dont l'enfant serait cette fois originaire de Rouen. Selon les informations de RMC Sport, une dizaine de clubs ont été contactés par cette famille.
Le mode opératoire supposé semble bien rodé : les parents auraient changé leur nom de famille pour chaque demande, tout en évoquant des maladies différentes pour leur fils.
Le garçon apparaît dans des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux, affirmant être un supporteur ayant déménagé récemment.
D'après Le Parisien, les parents auraient inscrit les adresses mail et postale de leurs anciens voisins dans le Var.
Ces derniers auraient été sollicités par ce fameux couple pour réceptionner les colis contenant les maillots au début de l'année 2022. Se rendant compte de la manœuvre frauduleuse, ils ont porté plainte pour « usurpation d'identité », selon Le Parisien.
« Par principe, je dis non à tout »
Cette affaire ne serait pas un cas isolé. Les clubs professionnels de football reçoivent quotidiennement des demandes avec des photos ou vidéos d'enfants malades.
Les entourloupes répétées peuvent décourager les équipes de football d'offrir des cadeaux aux enfants, pénalisant ainsi les familles réellement dans le besoin.
« Par principe, je dis non à tout parce qu'on ne peut jamais démêler le vrai du faux. Cette histoire en est la preuve », a déploré Maxime Malovry, chargé de communication au FC Chambly (National) et contacté par le couple, auprès de nos confrères de Ouest-France.
0 Commentaires
Participer à la Discussion
Commentez cet article