“La défenderesse a agi principalement en faveur de son mari. La défenderesse a agi sur ses ordres, ce qui, à son tour, a favorisé les intérêts du cartel criminel. La défenderesse n’était pas une organisatrice, une leader, une patronne ou un autre type de gestionnaire. Au contraire, elle était un rouage dans une très grande roue d’une organisation criminelle. »
Parce que Coronel, une ancienne reine de beauté de 32 ans, n’a aucune condamnation pénale antérieure, elle a pu éviter une peine minimale de 10 ans pour ses crimes.
La peine de trois ans est un an de moins que la recommandation du gouvernement fédéral de quatre ans, que la défense a qualifiée d' »inappropriée » lors de l’audience de détermination de la peine de mardi.
Le juge du tribunal de district de DC, Rudolph Contreras, a noté que les conditions de la prison dans laquelle Coronel était détenue pendant la pandémie de COVID-19 avant sa condamnation étaient « plus dures qu’elles ne l’auraient été » avant la pandémie « et continueront d’être dures pour l’avenir prévisible. »
Coronel, qui a la double nationalité aux États-Unis et au Mexique, et Guzman se sont mariés en 2007, alors qu’elle avait 18 ans. Le couple a deux filles jumelles ensemble.
Elle avait auparavant exprimé en espagnol ses «regrets sincères» pour les «erreurs» qu’elle avait faites pendant son union avec Joaquin Guzman. « La souffrance que j’ai infligée à ma famille me fait très mal», a-t-elle dit, suppliant la cour de ne pas laisser ses filles grandir sans leur mère, elles qui sont déjà privées de leur père, condamné à perpétuité.
Elle a plaidé coupable à trois chefs d’accusation de complot en vue de distribuer de la cocaïne, de l’héroïne, de la méthamphétamine et de la marijuana illégalement importées aux États-Unis ; complot pour blanchir l’argent de la drogue du cartel; s’engager dans des transactions financières avec le cartel.
Coronel fait également l’objet d’une surveillance après sa libération pendant quatre ans pour les chefs d’accusation un et trois ans pour les chefs d’accusation deux et trois.
Son avocat, Jeffrey Lichtman, a assuré après le verdict que le rôle de la jeune femme au sein du cartel se bornait à être «la femme de M. Guzman». «Elle était impliquée dans un trafic très important mais c’était un personnage minuscule», a-t-il affirmé.
Elle a dû payer 1,5 million de dollars de dédommagements à l’Etat américain. «Elle sera sortie dans 18 mois», a pronostiqué M. Lichtman, précisant qu’il ne ferait pas appel.
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