Noura: Il m’a filé le sida et veut divorcer si je n’avorte pas

Bonjours Ivoirematin, mon nom c’est Noura, j’ai 31 ans. J’ai fait la rencontre d’Ismaël il y a environ deux ans.

Ismaël représente tout ce qu’une femme recherche chez un homme. Il est drôle sympa mais le plus important il a une très bonne situation financière.

Quelques mois après notre rencontre, il a demandé ma main. J’ai eu un mariage de conte de fées. Tout était bien le luxe, le confort, tout. Mais voilà quelques mois après j’ai commencé à me sentir malade. Ma sœur m’a dit qu’il se pourrait que je sois en début de grosse. Je suis donc parti à l’hôpital pour faire des analyses.

Le médecin m’a effectivement confirmé ma grossesse. Mais avant de sortir de son bureau, il m’a fait savoir qu’il avait également effectué le test du Vih. Cela ne m’a pas inquiété parce que jusqu’à mon mariage, je me protégeais et je faisais aussi le test du Vih tout le temps. En voulant me remettre l’enveloppe, le médecin m’a dit d’être courageuse que le Sida n’était pas une fatalité. Surprise par ces propos j’ouvre l’enveloppe. Et je vois positif au Vih. Je demande au médecin si cela est possible. Il a confirmé ce résultat m’affirmant qu’il a fait le test 3 fois.

En larmes et désespérée je suis rentrée à la maison. J’ai informé Ismaël dès qu’il est rentré à la maison. A ma grande surprise, cette information n’était pas un événement pour lui. Et c’est là qu’il vient me dire qu’il a toujours eu cette maladie.

A l’en croire, il a préféré garder le secret pour ne pas me choquer. Je vous assure que c’était comme si le ciel s’écroulait sur  ma tête. Figurez-vous que je n’étais pas encore au bout de mes surprises.  Quand je lui ai parlé de l’enfant, il s’est mis dans tous ses états. Il m’a exigé d’avorter ou dans le cas contraire, il demanderait le divorce.

Je suis déjà condamnée mais l’enfant peut naître sans avoir la maladie. J’ai besoin de lui à mes côtés parce que je sais aussi que le traitement du Vih très couteux. Sans lui je vais mourir misérable avec cette sale maladie.

Que faire ?