
Tard dans la nuit du mardi 18 décembre 2018, un corps sans vie traînait en bordure de chaussée, dans le sens Abidjan-Grand-Bassam, à Port-Bouët. Celui d'individu vêtu d'un débardeur autrefois blanc, d'une culotte grise et portant aux pieds, des chaussures en caoutchouc communément appelées « lêkê ».
Nos sources indiquent que ce sont des passants qui font la découverte, qui saisissent la police. Des agents des forces de l'ordre se déportent sur place, sans plus attendre. Ils découvrent effectivement le cadavre d'un jeune homme d'une vingtaine d'années.
Baignant dans une mare de sang, on sait au moins de quoi il est mort. En effet, le quidam porte à la nuque, un impact de balle qui ne lui a laissé aucune chance de survie. Mais, une situation bien curieuse qui ne manque d'attirer l'attention de tous. C'est que le mort tient fermement dans la main une machette, au tranchant bien aiguisé, et un sac à dos.
Les policiers cherchant à identifier le mort, fouillent ses vêtements, en vain. En effet, ils n'y trouveront aucune pièce administrative pouvant le permettre. Le constat d'usage terminé, des agents des services des pompes funèbres sont saisis.Ce sont ces derniers qui, requis, enlèvent la dépouille et vont la déposer à la morgue de l'hôpital général de Port-Bouët.
Cela fait, s'ouvre à présent un autre chapitre sur ces faits. Celui des interrogations. Qui est donc ce garçon ? Quel usage faisait-il de la machette qu'il tenait ? Et qui l'a descendu d'une balle, en pleine nuque ? Les enquêteurs de la police s'emploient à trouver des éléments de réponse à ces questions. En attendant, c'est une rivière de commentaires qui coule...
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