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Faits Divers

Prostitution : Grosses tensions entre les chinoises et les camerounaises

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Les chinois installés au Cameroun, ne se contentent plus d’exercer uniquement les petits métiers du secteur informel-pour lesquels leur présence est décriée et souvent source de tensions- qui font vivre les millions de camerounais. On ne les retrouve plus seulement dans la vente des téléphones portables. De plus en plus, les chinois s’affichent et sont présents dans le « plus vieux métier du monde ». Non pas dans les rues mal famées et dans les coins dangereux, mais dans les clubs privés les plus « IN » de la capitale, comme a pu le constater  koaci .

A Bastos, un quartier chic, où vivent des camerounais aisés ainsi que de nombreux expatriés et où l’on retrouve une forte concentration de restaurants asiatiques et des clubs privés. Les chinoises peuvent s’adonner à des séances privées de stripteases et se proposer au plus offrant, a appris  koaci . Un tour ce samedi soir dans ce vieux quartier de la capitale, a permis à koaci, de constater l’influence de la filière chinoise. Sous cape, les prostitués camerounaises se plaignent de l’attrait qu’exercent ces chinoises sur « leurs » clients les plus nantis. En effet, les clients des prostitués du quartier Bastos, sont réputés aisés et bons payeurs. Les échos de cette rivalité entre prostitués chinoises et camerounaises franchissent le seuil de la colère.

En effet, certaines, menacent ouvertement les chinoises à leur passage, « vous venez faire quoi ici, rentrez chez-vous », avons-nous entendu, de la bouche d’une prostituée camerounaise, à l’endroit d’une chinoise de passage dont on ne sait, si elle exerce elle aussi, le même métier.

Récemment, un journal privé local, se faisait l’écho de l’existence d’un réseau de prostitués asiatiques et italiennes, qui débarquaient en milieu de semaine à l’aéroport international de Yaoundé Nsimalen, et repartaient le weekend achevé. Le réseau, titrait le journal, est alimenté par des douaniers, des « feymen »- appellation locale d’escrocs- et par quelques hommes d’affaires camerounais.

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