Le verdict du juge
Juanita n’a finalement pas eu à souffler ses 94 bougies en prison car le juge a décidé de la relâcher et de la confier à un pourvoyeur de soins, la veille de son anniversaire. La nonagénaire était accusée d’intrusion sur une propriété privée étant donné qu’elle avait refusé de quitter la maison de retraite après son éviction.
Juanita s’est donc remise de son arrestation et a également été prise en charge après sa libération de prison. La nonagénaire reçoit désormais l’assistance dont elle a besoin grâce à l’aide d’un résident de Floride.
Bien que l’histoire de Juanita Fitzgerald ait connu un dénouement plus ou moins heureux, elle met en exergue la maltraitance flagrante dont a fait preuve la police à l’égard d’une femme âgée de presque 100 ans, laissant des hématomes sur les bras et les poignets de la pauvre femme. Cela nous pousse à nous interroger sur la moralité de leur acte : un retard de paiement d’une centaine de dollars justifie-t-il l’expulsion d’une femme âgée de presque 94 ans de l’appartement qui a constitué sa maison depuis huit ans ? La situation n’aurait-elle pas pu être gérée autrement ? N’existe-t-il donc pas de moyen de venir en aide aux personnes âgées se trouvant dans une situation de difficulté comme Juanita Fitzgerald et tant d’autres ? Quoi qu’il en soit, la décision d’éviction ainsi que le traitement qui ont été réservés à la nonagénaire témoignent d’un grand manque d’empathie de la part de la maison de retraite et des officiers de police.
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