Au cours d’une interview récente, Soyinka a révélé qu’il ne croyait ni au Dieu chrétien, ni au Dieu islamique, affirmant que si cela faisait de lui un athée, il acceptait cette étiquette.
« Je ne crois pas au Dieu islamique ou chrétien, et si cela fait de moi un athée, alors je suis un athée », a-t-il déclaré avec précision et clarté, des mots qui ont provoqué une vive réaction sur les réseaux sociaux, notamment de la part de croyants chrétiens et musulmans.
Son refus de se conformer aux deux principales religions du Nigeria a été critiqué par certains internautes, qui l’ont fustigé pour ses convictions.
Le Nigeria est un pays où la religion joue un rôle central dans la vie quotidienne et politique. Avec plus de 80 % de la population se réclamant du christianisme ou de l’islam, les croyances religieuses influencent la plupart des aspects de la société. Les chrétiens, majoritairement dans le sud, et les musulmans, présents en majorité dans le nord, considèrent chacun leur Dieu comme le plus puissant. Cette vision religieuse profondément enracinée fait de la déclaration de Soyinka un sujet sensible.
Malgré son statut éminent et son influence, Soyinka n’a pas hésité à affirmer son indépendance de pensée. En choisissant de s’identifier comme athée, il défie les conventions et invite à une réflexion plus large sur la diversité des croyances dans un pays où la religion est souvent au cœur des débats sociaux et politiques.
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