F.Z., élève en classe de 3ème, dans un établissement scolaire à Abobo, commune qu'elle habite également, est dans de beaux draps. Cette élève a été arrêtée en possession d'un colis, renfermant des choses contre lesquelles la loi ne tergiverse pas.
En effet, indiquent nos sources, le mercredi 12 décembre 2018, la jeune élève, encore au premier cycle, part de son domicile familial, au quartier « PK18 », et prend la direction de Yopougon. Précisément la Maison d'arrêt et de correction d'Abidjan, plus connue sous son abréviation célèbre et terrifiante de Maca. Dans la main, elle tient une petite boîte.
Un peu plus tard, soit aux alentours de 15h, la voilà aux portes du mitard. Au nombre d’autres personnes, elle dit être là pour rendre visite à un parent. Soit, mais il faut d'abord montrer patte blanche avant d’avoir l'accord de pénétrer au sein de la prison.
Et à cet effet, le garde demande à la jeune fille, ce que contient la boîte en sa possession. L'élève répond qu'elle n'en sait rien du tout. Et d'ajouter que c'est plutôt un autre visiteur qui lui a remis la boîte. Lui disant de la faire parvenir à un de ses parents détenus.
A ce moment-là, le garde pénitentiaire exige de jeter un œil au contenu de ladite boîte. Mais curieusement, F.Z. montre une certaine réticence. En définitive la boîte lui est arrachée. Et, en ouvrant cette boîte, les gardiens de la Maca découvrent à l'intérieur, des cachets prohibés. Notamment de la drogue constituée de 20 comprimés de Rivotril et 113 comprimés de Diazépam. L'utilisation de ces comprimés est sévèrement punie par la loi.
La jeune élève de 3ème, invitée à révéler l'identité de celui qu'elle prétend lui avoir confié la boîte au contenu douteux, elle répond qu'elle n'a aucune idée de lui. A l'en croire, ce dernier était juste au nombre des visiteurs et qu'il s'en est allé pour une urgence, lui a-t-il signalé.
Mais alors, à qui des prisonniers était destiné le fameux colis ? Et quel est le pensionnaire de la Maca qu'elle devrait visiter comme elle l'indiquait précédemment pour justifier sa présence à la prison? A ces questions, la réponse de la jeune fille est un silence assourdissant.
La somme de tous ces manquements font alors de F.Z., une suspecte. Elle est ainsi maîtrisée et conduite au commissariat de police le plus proche, où elle est gardée à vue. Questions. S'est-elle naïvement laissée abuser par un passeur de drogue dont elle ne sait vraiment rien ? Ou est-elle, elle-même, un maillon d'une chaîne de trafiquants de drogue, ayant établi un couloir d’approvisionnement entre l'extérieur et la Maca ?
L'enquête policière ouverte à son encontre s'occupe donc de trouver des éléments de réponse, à ces importantes préoccupations.
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