Suite aux accusations des habitants locaux, le Pentagone initie l’enquête sur la mort de 200 personnes à Mossoul lors d'une frappe probablement menée par la coalition. Au cas où les informations se confirmeraient, ce serait l’un des bombardements les plus meurtriers depuis le début de l’opération de la coalition.
Le Pentagone vérifie les informations selon lesquelles des frappes américaines sur Mossoul auraient fait 200 morts parmi les civils, écrit le New York Times. Selon le Washington Post, les sauveteurs irakiens ont retiré vendredi des dizaines de corps des décombres d'un bâtiment détruit par un raid présumé de la coalition mené la semaine dernière.
Le major général Maan al-Saadi, commandant des forces spéciales irakiennes, affirme de son côté que les civils sont morts dans une frappe de la coalition coordonnée avec les forces spéciales irakiennes et que les forces spéciales ignoraient le fait que des civils se cachaient dans les sous-sols des bâtiments, indique le New York Times.
« Après le bombardement, nous étions surpris qu'il y ait des victimes parmi les civils », a-t-il fait savoir, ajoutant qu'il redoutait un « piège » tendu par Daech.
Le colonel John J. Thomas, porte-parole du Commandement central des États-Unis, a pour sa part déclaré que l'armée cherchait à déterminer si l'explosion de Mossoul aurait pu être provoquée par une attaque aérienne américaine ou une autre menée par la coalition, ou alors s'il s'agissait d'une bombe placée par l'État islamique.
Si les informations sont confirmées et que la frappe a bel et bien été portée par la coalition, cet incident marquera la plus grande perte parmi les civils en Irak depuis le début de la campagne aérienne de la coalition il y a deux ans et demi.
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