Face à la crise énergétique créée par l’invasion russe en Ukraine, les Nations Unies ont appelé lundi 12 septembre 2022, l’Union européenne à éviter de se tourner vers les énergies fossiles, déplorant cette volonté de « retour en arrière ».
La Haute-Commissaire par intérim, Nada Al-Nashif, a achevé son discours d’ouverture de la 51e session du Conseil des droits de l’homme en évoquant rapidement les conséquences énergétiques de la guerre en Ukraine, rapporte ONU Info.
« Face à la flambée des prix de l’énergie, qui menace de toucher les plus vulnérables à l’approche de l’hiver, certains Etats membres de l’Union européenne (UE) se tournent vers des investissements dans les infrastructures et l’approvisionnement en combustibles fossiles », a déclaré Nada Al-Nashif.
« Si cette impulsion est compréhensible, je demande instamment à l’UE et à ses Etats membres de prendre en considération les conséquences à long terme d’un renforcement des infrastructures liées aux combustibles fossiles », a-t-elle poursuivi.
Pas de place pour un retour en arrière
Mme Al-Nashif a au contraire appelé les Européens à accélérer le développement des projets d’efficacité énergétique et des énergies renouvelables. « Il n’y a pas de place pour le retour en arrière face à la crise climatique actuelle », a-t-elle fait valoir.
Plus largement, la Cheffe des droits de l’homme par intérim a encouragé tous les États à rechercher un résultat ambitieux lors de la prochaine conférence sur le climat, la COP27, notamment en ce qui concerne la prise en compte des pertes et dommages et le respect et l’augmentation des engagements en matière de financement climatique.
0 Commentaires
Participer à la Discussion
Commentez cet article