Les médias officiels saoudiens ont annoncé ce mardi matin le limogeage d'un haut militaire saoudien et de son fils.
L'un était commandant des forces de la coalition au Yémen, l'autre vice-émir de la région d'Al-Jouf.
Tous deux sont membres de la famille royale et sont accusés de corruption.
À leurs côtés, quatre autres officiers sont particulièrement visés par l'enquête pour corruption lancée au sein du ministère de la Défense et à la demande du prince héritier Mohammad ben Salman. C'est donc un nouveau coup dans la lutte contre ce fléau endémique contre lequel le régime affirme lutter depuis des années.
En mars dernier, près de 300 hauts fonctionnaires gouvernementaux avaient été arrêtés sous les mêmes accusations.
En 2017, des centaines de princes, ministres et hommes d'affaires étaient détenus pour corruption dans l'hôtel de luxe Ritz-Carlton de Riyad. Une détention qui avait durée pour certains plusieurs semaines, et s'était terminée par des accords financiers avec le gouvernement.
Les critiques du régime accusent le prince héritier d'utiliser la lutte contre la corruption comme une excuse pour écarter de potentiels rivaux à sa succession au trône et consolider son contrôle sur la sécurité du pays et la répression de voix dissidentes.
L'ONG Human Rights Watch en mars dernier avait dénoncé des poursuites injustes dans un système judiciaire opaque.
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