Selon nos informations, les quatre hommes interpellés en région parisienne vendredi dernier avaient effectué des repérages aux abords de la présidence de la République.
En garde à vue, ils n’ont pas caché leur adhésion à l’islam radical. Ni leur projet d’action violente, déjà à un stade avancé lors de leurs interpellations. Selon des sources concordantes, les quatre suspects, Alexandre B., Karim B., Anis M. et M.C., arrêtés vendredi et mis en examen mardi pour « association de malfaiteurs terroriste et criminelle » et écroués, envisageaient d’attaquer l’Élysée à la Kalachnikov, mais aussi le commissariat d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis). C’est ce qui ressort des investigations menées par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), qui a fait usage de techniques de surveillance très intrusives, pour mettre hors d’état de nuire le groupe.
Plusieurs des suspects, âgés de 17 à 39 ans et interpellés à Paris, dans le Val-d’Oise ainsi qu’en Seine-Saint-Denis, ont effectué des repérages rue du Faubourg-Saint-Honoré, dans le VIIIe arrondissement de Paris, où est située la présidence de la République. Des analyses téléphoniques laissent penser qu’ils se trouvaient dans le secteur. Dans leurs discussions, l’un des suspects se serait même vanté de bien connaître l’endroit. L’enquête vise à déterminer s’ils cherchaient à attaquer des policiers en faction ou s’ils envisageaient de rentrer dans le bâtiment pour frapper aveuglément. Fait inquiétant : l’un des terroristes présumés aurait évoqué l’idée de chercher une entrée de service.
Un passage à l’acte pour le ramadan évoqué
Les investigations démontrent aussi que la cellule avait ciblé le commissariat d’Aulnay-sous-Bois en Seine-Saint-Denis, département d’où sont originaires deux des suspects. « Je m’en fiche de tirer sur des flics », a expliqué en substance l’un des suspects en garde à vue.
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