Longtemps, Salma a été réfugiée dans l’hôpital Koweïtien de Rafah. « Dans la bande de Gaza, si vous trouvez une place dans l’enceinte d’un hôpital, vous vous y installez pour y vivre », témoigne la jeune femme à Sami Boukhelifa, notre correspondant à Jérusalem. « Nous avons espoir que les hôpitaux soient épargnés par les frappes », poursuit-elle.
« On a pourtant dû quitter l’hôpital Koweïtien il y a quelques jours, car il a été bombardé. On est partis pour l’autre hôpital de Rafah, l’hôpital Émirati. On s’est dit qu’il était dans une zone relativement sûre, car loin des combats. Mais ça a été une mauvaise surprise, car tout le périmètre de cet hôpital a également été bombardé. Et aujourd’hui, des bombes sont tombées à l’entrée de cet hôpital. Les soignants sont tous partis ». « Et les deux hôpitaux ont donc fermé », assure Salma.
Un calvaire pas près de finir…
« Désormais, tous les hôpitaux de Rafah sont hors service. Le Koweïtien, l’Émirati, l’Indonésien. Il reste uniquement des hôpitaux de campagne. Et nous, on est dans le dénuement, sans-abri… On ne trouve refuge nulle part dans la région de Rafah. »
Et le calvaire n’est pas près de finir. Le conseiller à la sécurité nationale israélien affirme que la guerre pourrait se poursuivre « encore sept mois », afin d'atteindre l'objectif de détruire le Hamas au pouvoir à Gaza. Mercredi, l'armée israélienne a affirmé avoir pris le contrôle d'une zone tampon stratégique entre la bande de Gaza et l'Égypte située à proximité de Rafah.
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