En Belgique, un homme a été empoisonné par du vin frelaté acheté au ministère des Finances. Ses jours ne sont plus en danger, mais il ne risque pas de retourner faire ses courses dans un des magasins de vente publique de l'État avant longtemps.
L'histoire se passe à Gembloux, près de Namur. Rudy se rend dans un Fin shop, un centre de vente publique de l'État belge. C'est là que le Service public fédéral des Finances revend les biens saisis en Belgique. Rudy y achète donc une bouteille de vin rouge et une de vin blanc italien du Piémont.
La bouteille est ouverte samedi soir pour un dîner avec des amis. A peine ont-ils trempé leurs lèvres dans leur verre pour goûter le vin que trois des convives sont pris de malaise. L'un fait une crise de paranoïa, un autre est pris de spasmes, tandis que le maître de maison s’effondre.
En fait d'évanouissement, il s’agit d’un arrêt cardiaque et Rudy a dû être plongé dans un coma artificiel pendant 48 heures. Selon le procureur, la bouteille provenait de « rebuts de La Poste » et contenait un cocktail explosif de méthadone et d'ecstasy ou d'amphétamines, mais probablement pas de vin du tout.
La justice soupçonne un trafic de drogue et le ministère des Finances a donné instruction de cesser toute vente d'alcool aux trois magasins de vente publique de Belgique.
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