L'homme d'affaires français, inculpé après 24 heures de garde à vue pour « corruption d'agents publics étrangers » au Togo et en Guinée.
Le groupe Bolloré avait obtenu la gestion du port de Conakry suite à une intervention du gouvernement guinéen en 2011, alors qu'une filiale de Necotrans gérait le terminal à conteneurs depuis 2008.
Bolloré avait été condamné en 2013 à verser plus de 2 millions d'euros à Necotrans.
Le risque judiciaire pour les dirigeants du groupe est à prendre au sérieux, avec des qualifications pénales potentiellement lourdes : abus de bien social et trafic d'influence.
"En Guinée et au Togo, le groupe Bolloré a été choisi uniquement pour ses compétences et sa capacité à réaliser les investissements portuaires, que ses concurrents n'avaient pas réalisé par le passé", rétorque un porte-parole du groupe.
Mais pour le journaliste d'investigation Nicolas Vescovacci, co-auteur de « Vincent, Tout Puissant », Vincent Bolloré affirmait aussi en février 2013 à la justice « ne pas s'occuper de concessions portuaires. Or, c'est bien le cœur de son business sur le continent africain.
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