
Une mutinerie dans une prison de Manaus au Brésil a coûté la vie à 56 détenus, qui ont été massacrés, dont certains décapités. La révolte a commencé dimanche soir 1er janvier dans le complexe pénitentiaire Anisio Jobim (Compaj), situé en périphérie de Manaus, et a duré 17 heures. A l'origine: une rixe entre deux bandes criminelles liées au narcotrafic.
Les autorités de l'Etat d'Amazonie sont formelles : il s'agit du plus grand massacre commis dans une prison de cette région du nord du pays. La mutinerie a été provoquée par un affrontement entre des détenus appartenant à deux organisations criminelles, le groupe local FDN (Familia do Norte) et le PCC (Premier commando de la capitale).
Selon le secrétaire de l'Etat d'Amazonie à la Sécurité publique, Sérgio Fontes, les prisonniers ont reçu des armes de certains de leurs collègues qui étaient en régime de semi-liberté. Douze surveillants ont été pris en otages. Les négociations avec les détenus ont duré toute la nuit. Les prisonniers n'ont rien exigé si ce n'est que la police fasse preuve de retenue lors qu'elle entre dans le pénitentiaire. Lire la suite
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