La Grande-Bretagne ne cèdera pas à la pression de l'Union européenne pour que Londres fournisse d'ici la fin de la semaine prochaine une réponse sur ses engagements sur la facture que le pays devra verser pour le Brexit, a indiqué jeudi le négociateur britannique David Davis.
Le négociateur en chef de l'UE sur le Brexit, Michel Barnier, a donné vendredi dernier à Londres un délai de deux semaines pour améliorer sa proposition sur le règlement de la facture du Brexit, estimée à 60 milliards d'euros par l'UE, Londres l'estimant pour sa part plus proche de 20 milliards..
La facture du Brexit pour Londres reste la principale source des blocages des discussions avec l'UE depuis le début des négociations en juin.
Celle ci attend cette réponse avant de passer éventuellement à la prochaine phase des négociations le mois prochain, en particulier l'ouverture des tractations commerciales futures qui sont réclamées avec impatience par Londres.
"Ce n'est pas un délai que je retiens, a dit le négociateur britannique pour le Brexit, David Davis, qui s'exprimait devant un forum de milieux d'affaires à Berlin. La prochaine date critique est le Conseil (européen) de décembre, il s'agit d'une date de prise de décisions", a-t-il ajouté, faisant allusion au prochain sommet européen des 14 et 15 décembre.
La question de la facture fait partie des trois dossiers érigés en priorité par l'UE pour organiser le divorce, avec le sort des expatriés et les conséquences de la séparation pour l'Irlande.
Ce n'est qu'une fois que des "progrès suffisants" auront été constatés dans ces dossiers que les 27 accepteront d'ouvrir véritablement les négociations sur les relations futures.
Le divorce de la Grande-Bretagne de l'UE est programmé pour la fin mars 2019.
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