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Cette infirmière a falsifié près de 200 ordonnances

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Cette infirmière a falsifié près de 200 ordonnances

Accro aux psychotropes, une infirmière des Hautes-Pyrénées a falsifié 195 ordonnances entre 2015 et 2017. Elle a également subtilisé les cartes vitales de patients hospitalisés pour ouvrir des comptes dans diverses pharmacies.

Elle comparaissait pour exercice illégal de la médecine, délivrance et falsification d'ordonnances et vol de cartes vitales. Cette infirmière de 47 ans était employée du centre hospitalier de Lannemezan, dans les Hautes-Pyrénées, depuis 1995. Représentée par son avocat, elle n'était pas présente à l'audience ce jeudi 3 mai.

Entre 2015 et 2017, cette mère de deux enfants a falsifié 195 ordonnances et subtilisé les cartes vitales de patients pour ouvrir des comptes dans diverses pharmacies. Son but, obtenir des antidépresseurs, anxiolytiques et somnifères, médicaments dont elle était devenue dépendante comme le relate La Dépêche.

DES CARTES VITALES VOLÉES

La supercherie est découverte par une pharmacienne. Un jour, un jeune garçon se présente à son officine avec une ordonnance émise par un médecin qu'elle connait bien. L'écriture, en revanche, ne lui est pas familière. Elle réussit à joindre le médecin en question qui confirme ses soupçons, il s'agit bien d'un faux. Elle renvoie le garçon, qui s'avère être le fils de l'infirmière. Cette dernière vient peu de temps après, expliquant que l'ordonnance est destinée à une voisine.

A partir de ce moment-là, ses méfaits sont mis au jour. Des ordonnances au nom des membres de sa famille et des vols de cartes vitales de patients du centre hospitalier où elle travaille, utilisées pour ouvrir des comptes dans diverses pharmacies. Certains des patients en question se sont portés partie civile estimant qu'elle n'a pas respecté "sa mission et ses patients".

L'infirmière a admis les faits. Son avocat met en avant les difficultés familiales de l'accusée qui l'ont poussée à agir. Des troubles du sommeil entrainés par la mort successive de son frère et son père, tous les deux d'un cancer. La femme a commencé à falsifier les ordonnances car les doses de médicaments prescrites par son médecin ne lui suffisait plus. Elle est ensuite devenue accro.

Pour le CHU, la situation est grave. L'établissement ne croit pas à une consommation personnelle. "Ce n'est pas possible, on frôle la dose létale" a-t-il avancé. L'infirmière a été condamnée à un an de prison avec sursis, une mise à l'épreuve de 2 ans, une obligation de soin et une interdiction définitive d'exercer le métier d'infirmière. Elle devra également verser un euro symbolique aux patients dont elle a utilisé la carte vitale et 273 euros à la Caisse primaire d'assurance maladie des Hautes-Pyrénées.

Topsante.com

 
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