Un juge d'instruction a ouvert une enquête sur près de 500 enfants vendus surtout sous la dictature de Pinochet pour être adoptés à l'étranger. Ce trafic de bébés touchait principalement des femmes de milieux sociaux modestes, repérées en amont par des assistantes sociales. Dans de nombreux cas, on disait à ces mères que leur enfant était mort pendant l'accouchement pour dissimuler les faits. Mais ceux-ci peuvent tomber sous le coup de la prescription.
La justice enquête sur une période très longue, de 1950 à 2001, qui concerne plus de 500 cas d'adoptions illégales, mais dont près de 90% aurait eu lieu sous la dictature du général Augusto Pinochet Justine, entre 1973 et 1990.
L’affaire a été portée en justice par l’ONG chilienne Nos buscamos (« Nous nous cherchons », en espagnol), qui aide des enfants adoptés à retrouver leurs parents biologiques, et inversement. Elle avait déjà dénoncé une affaire d'adoptions illégales il y a quelques années, mais elle concernait beaucoup moins de cas.
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