Le suspect s’appelle Hao - ce sont les prénoms qui permettent de distinguer les individus en Asie -, mais c’est tout ce que rapportent les médias officiels ce 21 août à propos de celui ou celle qui est soupçonné de collusion avec les États-Unis.
Ce fonctionnaire âgé de 39 ans aurait été recruté par le bureau de la CIA à Tokyo, alors qu’il faisait ses études au Japon. Un diplomate américain a « établi une relation étroite avec Hao par le biais de diners et de cadeaux », affirme les renseignements chinois. La recrue est ensuite retournée travailler dans l’administration en Chine et aurait rencontré à plusieurs reprises les contacts de la CIA locaux. Hao serait ainsi la deuxième « source » américaine à tomber.
La perte de nombreux agents, côté américain
Le 10 août dernier, un employé de l’industrie de l'armement de 52 ans a également été accusé de travailler pour les renseignements américains suite à des études en Italie. Ce genre d’annonce est rare de la part du contrespionnage chinois. Elle vise à rappeler que le Parti communiste a le bras long: « Les citoyens chinois à l’étranger doivent résister à la tentation (..) et éviter de tomber dans l’abime du crime », affirme l’agence de sécurité nationale, cité par le site d’information Pangpai. Et ce alors que le renseignement américain tente de reconstruire son réseau en Chine, dévasté par la perte de nombreux agents cette dernière décennie.
C'est aussi une réponse aux déclarations du département américain de la justice le 3 août dernier qui affirmait que deux marines avaient été mis à pied pour « transmission d’informations militaires sensibles à la République populaire de Chine ».
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