Une première arrestation a été annoncée vendredi dans l’enquête sur les colis suspects adressés à des personnalités anti-Trump, alors que deux nouvelles personnes étaient ciblées et que Donald Trump déplorait l’impact de cette affaire sur les prochaines législatives.
«Nous pouvons confirmer qu’une personne a été arrêtée», a tweeté une porte-parole du ministère américain de la Justice, en annonçant un point-presse à Washington à 14H30 locales (18H30 GMT).
Elle n’a pas donné plus de détails. Les chaînes CNN et NBC ont indiqué que l’homme avait arrêté en Floride, NBC précisant qu’il aurait une cinquantaine d’années. Le gouverneur de l’Etat de New York, le démocrate Andrew Cuomo, avait auparavant confirmé sur CNN que l’enquête se «concentrait en Floride» et était sur le point d'«obtenir des résultats».
C’est la première arrestation annoncée dans le cadre de la chasse à l’homme lancée pour retrouver le ou les responsables de l’envoi des douze colis suspects retrouvés à ce stade, tous destinés à des personnalités anti-Trump.
L’annonce survient juste après que la police eut confirmé avoir retrouvé vendredi deux nouveaux colis suspects, en tous points similaires aux dix déjà reçus entre lundi et jeudi et contenant des engins qualifiés de potentiellement explosifs.
Ils portaient notamment tous la même adresse d’expédition: celle d’une élue démocrate de Floride, Debbie Wasserman Schultz.
L’un a été retrouvé en Floride, destiné au sénateur démocrate Cory Booker, l’autre a été intercepté dans un bureau de poste de Manhattan, adressé à CNN à l’attention de l’ex-directeur des renseignements James Clapper. Clapper et Booker, cité comme un candidat possible à la présidentielle américaine de 2020, sont tous deux très critiques du président américain.
Ils se sont ajoutés à une liste de personnalités sur laquelle figuraient déjà le financier George Soros, l’ex-président Barack Obama, son ex-vice président Joe Biden, l’ex-secrétaire d’Etat et rivale malheureuse de Donald Trump à la présidentielle Hillary Clinton, l’acteur Robert de Niro, l’ex-ministre de la justice de Barack Obama Eric Holder et l’élue démocrate californienne Maxine Waters.
Libération
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