Il y a un an, jour pour jour, le président turc échappait à un coup d'Etat. Le début d'une longue réaction du régime. A l'époque, huit militaires avaient aussitôt fui vers la Grèce pour demander l'asile. Depuis, Ankara réclame leur extradition. C'est ce qu'a rappelé l'ambassadeur de Turquie à Athènes, Halit Çevik, alors que la justice grecque s'y oppose.
Pour l'ambassadeur de Turquie en Grèce, il ne fait aucun doute que les huit militaires turcs qui avaient fui en Grèce la nuit du 15 juillet 2016 ont participé au coup d'Etat manqué contre le président Recep Tayyip Erdogan.
C'est ce qu'a déclaré Halit Çevik lors d'une conférence de presse organisée à Athènes, le 14 juillet 2017. Il estime qu'ils auraient déjà dû être extradés vers Ankara pour être jugés. Mais la justice grecque en a décidé autrement.
La Cour de cassation grecque a rejeté la demande de la Turquie. Pour elle, les huit militaires ne pourraient pas bénéficier d'un procès équitable dans leur pays. Ils risqueraient d'être torturés, pointe-t-elle. La Cour a ordonné leur libération, tandis qu'ils attendent désormais les réponses à leur demande d'asile.
Un journaliste grec a pointé qu'ils n'étaient pas les seuls à avoir cherché refuge dans des pays européens. Et de pointer que certains de ces pays sont considérés comme des alliés de la Turquie. Réponse de l'ambassadeur : « Si nos partenaires protègent les criminels, je ne pense pas que nous puissions parler de partenaires. »
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