« Un esprit de solidarité européenne. » C’est la raison invoquée par l’Elysée, lundi, pour annoncer que la France allait accueillir 50 des 450 migrants ayant débarqué le même jour en Italie après avoir été secourus par des navires italiens. L’Espagne, le Portugal, l’Allemagne et Malte se sont également engagés à accueillir aussi 50 personnes, très affaiblies par la détention en Libye et le voyage qui a coûté la vie à quatre Somaliens.
« Comme ses partenaires, la France a conditionné cet accueil au débarquement des personnes concernées en Italie, en application des règles internationales » et « dans le cadre d’une solution coopérative européenne », a poursuivi l’Elysée.
« Examiner au cas par cas les situations individuelles »
Une mission de l’Ofpra sera conduite en Sicile, où ont débarqué les migrants, pour « examiner au cas par cas les situations individuelles », comme cela a été fait en Espagne avec les rescapés de l'Aquarius. « La France est ainsi fidèle à son approche de solidarité européenne et de responsabilité », selon l’Elysée.
Selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), les migrants débarqués à Pozzallo, originaires principalement d’Erythrée et de Somalie, se trouvent dans un grand état de faiblesse : malnutrition, déshydratation, gale et séquelles des abus subis dans des centres de détention informels en Libye.
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