Partis de Malte où le navire humanitaire a débarqué la semaine dernière, ils ont été identifiés par l'Ofpra comme relevant du droit l'asile. Ils vont être orientés vers un logement et bénéficieront de cours de français, précise le ministère de l'Intérieur.
Huit jours après leur débarquement sur les côtes maltaises, 51 migrants du Lifelineont posé pied jeudi matin en France. Ils pourront déposer une demande d'asile sur le sol français, après avoir été identifiés à Malte comme relevant «d'un besoin de protection» par des agents de l'Office français de protection des réfugiés et des apatrides (Ofpra). L'opération «montre la solidarité très concrète de la France avec ses voisins européens en première ligne pour les arrivées par voie maritime», a déclaré le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb dans un communiqué.
«Cours de langue» et formation aux «valeurs de la République»
Dans le détail, il y a 41 Soudanais, trois Érythréens, trois Ivoiriens, un Camerounais, un Somalien, un Tchadien et un Togolais. Par un désistement de dernière minute, le groupe est passé à 51 personnes. Dans la foulée, ils ont été répartis dans deux bus: l'un en direction de Toulouse, et l'autre vers Neuilly-sur-Marne où les étrangers devaient être pris en charge dans des centres d'accueil pendant 10 à 15 jours, le temps d'enregistrer leur demande et d'être orientés vers des hébergements pérennes. Ils bénéficieront par ailleurs de cours de langue, et d'une «formation civique» aux «valeurs de la République française» après la signature d'un contrat d'intégration républicaine.
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