Mercredi, Donald et Melania Trump ont assisté à un dîner organisé à l'occasion du sommet de l'Otan, présentant un front uni et souriant, malgré les tensions qui règnent au sein de l'Alliance atlantique.
Souriants, main dans la main, Donald et Melania Trump ont semblé présenter un front uni mercredi à Bruxelles, lors d'un dîner organisé à l'occasion du sommet de l'Otan. La First Lady était très souriante, dans une robe blanche Elie Saab, et a notamment retrouvé la Première dame française Brigitte Macron et le Premier ministre canadien Justin Trudeau. Une complicité rare pour le couple présidentiel américain, tant les occasions où Melania Trump a publiquement rejeté les avances de son mari.
Donald Trump également semblait dans de bonnes dispositions, une attitude qui tranche avec les exigences et les provocations qu'il a eues envers ses partenaires de l'Otan depuis quelques jours. Jeudi, il a obtenu gain de cause puisque les alliés ont accepté d'augmenter leurs dépenses militaires, un sujet qui le fâche depuis des mois maintenant. Le président américain estime en effet que les Etats-Unis paient trop par rapport aux autres membres de l'Alliance atlantique, et l'avait réaffirmé dans une violente charge contre l'Allemagne, qu'il a accusée d'être «contrôlée» par la Russie en raison de son approvisionnement en gaz naturel.
Après Bruxelles, direction Londres
Fier de cette avancée, le président américain s'en est vanté lors d'une conférence de presse jeudi : «Les Alliés pouvaient être inquiets, car hier j'étais extrêmement insatisfait de ce qui se passait et ils ont considérablement renforcé leurs engagements. Maintenant, nous sommes très heureux d'avoir une Otan très puissante, très forte, beaucoup plus forte qu'il y a deux jours. J'aurais pu utiliser la menace [de quitter l'Otan] mais cela n'a pas été nécessaire», a-t-il assuré. «J'ai obtenu des progrès extraordinaires par rapport à mes prédécesseurs. L'Allemagne a accepté d’accélérer le tempo pour augmenter ses dépenses militaires.»
Peu après, Donald et Melania Trump ont quitté la Belgique pour le Royaume-Uni, à l'occasion de la première visite du président américain dans le pays. Mais il risque de recevoir un accueil frais : des milliers de personnes ont prévu de manifester... et «Trump Baby», un ballon géant le représentant en bébé colérique, survolera Londres vendredi matin.
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