Donald Trump reçoit mardi le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg, à l'occasion des 70 ans de l'Organisation.
L'Otan célèbre ses 70 ans à Washington et, ironie du sort, c'est son principal détracteur au sein même de l'Alliance qui va lancer les festivités: Donald Trump, qui reçoit mardi son secrétaire général Jens Stoltenberg.
L'ex-Premier ministre norvégien, dont le mandat à la tête de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord vient d'être prolongé jusqu'en 2022, est attendu dans l'après-midi à la Maison Blanche, à la veille d'une réunion ministérielle de deux jours dans la capitale américaine.
Si la "menace" russe est de nouveau la principale priorité des 29 Etats membres, le président des Etats-Unis n'a, lui, qu'une seule idée en tête quand il s'agit l'Otan: un meilleur partage du "fardeau", pour que les pays européens contribuent davantage à la défense commune au lieu, dit-il, de compter sur les faramineuses dépenses militaires américaines.
Depuis son arrivée au pouvoir début 2017, le milliardaire républicain n'a eu de cesse de bousculer les Alliés, semblant parfois mettre en cause l'utilité même de l'Otan et le bien fondé de son principal pilier, l'article 5 du traité qui prévoit qu'en cas d'attaque contre un pays membre, tous les autres volent à son secours.
Il insiste surtout sans ménagement pour que chaque gouvernement porte son effort militaire à 2% de son produit intérieur brut (PIB) en 2024 au plus tard, conformément à une règle fixée il y a cinq ans. Première visée: l'Allemagne, qui est encore très loin du but avec 1,5% prévu en 2024.
"J'attends de l'Allemagne qu'elle respecte l'engagement pris avec tous les autres alliés de l'Otan", a déclaré à Bruxelles Jens Stoltenberg, se faisant l'écho des demandes américaines avant de s'envoler pour les Etats-Unis.
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