
Cinq femmes ont été placées en garde à vue dans le cadre de l'enquête concernant la tentative d'attentat de Notre-Dame de Paris, a annoncé vendredi le procureur de la République de Paris, François Molins.
Cinq femmes mises en cause dans la tentative d’attentat de Notre-Dame de Paris ont été placées en garde à vue, a annoncé, vendredi 9 septembre, le procureur de la République de Paris, François Molins. Le "commando de femmes" aurait été "téléguidé" par des jihadistes du groupe État islamique (EI) depuis la Syrie, selon le procureur.
"Un commando terroriste composé de jeunes femmes totalement réceptives à l'idéologie mortifère de Daech [autre appellation de l’organisation terroriste État islamique] a été démantelé", a-t-il déclaré lors d'un point presse. Le "commando" avait pour objectif, selon lui, de "commettre un attentat" au moyen d’une voiture contenant des bonbonnes de gaz, découverte dimanche 4 septembre au cœur de Paris.
La voiture ne contenait pas de dispositif de mise à feu mais une cigarette "à peine consumée" y a été retrouvée à proximité d'une couverture portant des traces d'hydrocarbures, a indiqué le procureur. Or l'incendie du véhicule aurait entraîné en quelques minutes l'explosion d'au moins une bouteille de gaz, ce qui aurait suffit à détruire le véhicule, a-t-il expliqué.
François Molins a par ailleurs indiqué que des connexions avaient été établies entre ce "commando" de femmes et les précédentes attaques jihadistes de Magnanville, en juin, et Saint-Etienne-du-Rouvray, en juillet.
Avec AFP et Reuters
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